Beuglet, Nicolas– Les séries Geringen et Campbell

 

Êtes-vous prêts à devenir addict ?

Parce qu'en ouvrant le premier des sept livres (un roman et deux trilogies) de cet auteur, je vous garantis que vous irez acheter les suivants !

Son premier roman, intitulé Le Dernier Crâne a été publié sous un pseudonyme : Nicolas Sker. C'est un début prometteur.

Et cinq ans plus tard, il publie Le Cri où son talent se confirme, s'étend et nous saisit.

C'est le premier d'une trilogie dans laquelle on découvre l'inspectrice norvégienne Sarah Geringen. On tremble, on vibre, on apprend (le monsieur se documente et saupoudre ses écrits d'éléments véridiques, en plus de bien écrire), et on s'attache.

Sarah fait partie de la famille et nous manque quand se finit la trilogie formée par Le Cri, Le Complot et L'Île du diable. A lire dans cet ordre pour tout comprendre.

 

Puis, Nicolas Beuglet nous fait découvrir l'inspectrice écossaise Grace Campbell. Physiquement et socialement opposées, les deux héroïnes de l'auteur ont pourtant un point commun : les traumatismes de leurs histoires respectives que l'on découvre au fil des romans et qui les ont formatés.

La trilogie Campbell est composée des titres suivants : Le Dernier Message, Le Passager sans visage et L'Archipel des oubliés.

Comme pour la trilogie Geringen, il est conseillé de lire les livres dans cet ordre et après la première trilogie car nos deux inspectrices se rencontrent dans le dernier roman et s'unissent pour lutter contre la mégalomanie des puissants de ce monde.

Chez Nicolas Beuglet, c'est souvent de cela dont il est question : comment l'homme de pouvoir veut/peut asservir le monde et le petit peuple, depuis les affres de la seconde guerre mondiale jusqu'à internet et ses dérives d’aujourd’hui.

Heureusement que Sarah et Grace sont là…