André Belasko, vigneron, emménage avec son épouse et ses cinq enfants, dans une propriété reçue en héritage en Provence, dans les années 70.
Quarante ans plus tard, au décès du patriarche, les cinq enfants se retrouvent dans la demeure familiale, rebaptisée La Casa Belasko. Les relations fraternelles sont houleuses mais ils vont devoir se supporter une dernière fois à la veille des obsèques de leur père.
Durant cette soirée, ils découvrent une lettre posthume d’André leur apprenant que leur mère, décédée six mois plus tôt, ne se serait pas suicidée, contrairement aux conclusions du médecin.
Va s’en suivre une nuit de règlements de compte, de drames, de révélations où tous les coups seront permis entre la fratrie, prisonnière malgré elle de la maison.
Au matin, la famille aura été décimée et un secret de famille longtemps caché mis à jour.
Comment expliquer que des frères et sœurs si proches enfants se détestent à ce point adultes ? et si le drame qui s’est joué cette nuit-là trouvait sa cause dans un secret de famille ancestral bien gardé ?
Un huis-clos où la maison est un membre de la famille à part entière, aussi importante que les protagonistes de ce drame.
L’histoire de cette famille nous est relatée à travers les confessions de l’un des acteurs de ce drame (dont on ne découvre l’identité qu’à la fin) au policier venu l’interroger sur son lit d’hôpital au lendemain des faits, ce qui rend le récit vivant et original.
Chrystel DUCHAMP se démarque des standards classiques du polar par cette narration dynamique et surprenante…jusqu’à la dernière page !